Pour Yannick Quéau, directeur général du think tank Osintpol, la suprématie militaire de l’Oncle Sam n’est nullement remise en question. Il s’en explique.
À en croire les médias, la domination militaire de l’Oncle Sam n’est plus aussi forte qu’avant. Qu’en pensez-vous ?
Cette idée revient régulièrement dans les médias depuis la guerre de Corée, mais le déclin des États-Unis est un mythe ! La suprématie militaire américaine n’est absolument pas remise en question. Ce qui se passe, c’est qu’il y a aux États-Unis une instrumentalisation du discours sur le déclin. Certains crient au loup afin de mieux préserver le budget.
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Les dépenses militaires américaines vont-elles à nouveau s’accélérer ?
Absolument. [...] L’Amérique a prévu également de se doter d’une nouvelle classe de sous-marins et de drones. En fait, contrairement à ce que l’on peut entendre, les États-Unis veillent à maintenir leur suprématie militaire. Celle-ci passe aussi par le refus de vendre certains types de matériel aux pays alliés. Le chasseur F-22, par exemple, ne sera pas vendu aux autres membres de l’Otan. Les États-Unis ont préféré tuer la chaîne de montage plutôt que de partager leur technologie, jugée trop sensible.
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L’échec du F-35, l’avion de chasse à 400 milliards de dollars
Lancé il y a 25 ans, c’est le programme d’armement le plus cher de l’histoire militaire, avec un coût estimé à près de 400 milliards de dollars pour le Pentagone, pour près de 2 500 appareils à produire dans les décennies à venir.
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Commercialement, les perspectives seraient là selon les experts, malgré la défection possible du Canada, l’un des huit partenaires internationaux des États-Unis sur le projet, et le prix unitaire très élevé de l’appareil. Selon le général Bogdan, le prix de vente unitaire de l’avion, dans sa version atterrissage/décollage classique, devrait passer « sous les 85 millions de dollars d’ici 2019 ».
Ce prix représente plus de deux fois celui d’un chasseur F-16, par exemple, explique Jerry Hendrix, un expert des programmes d’armements au Cnas (Centre pour une nouvelle sécurité américaine), un cercle de réflexion de Washington. Un prix que serait pourtant disposé à payer un pays voulant rester capable de passer à travers les systèmes de missiles anti-aériens de plus en plus efficaces que développent en ce moment les Russes, les Chinois ou les Iraniens, selon Hendrix.
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Sur fond de fiasco du F-35, les USA effrayés par le chasseur de 6e génération
L’avenir du chasseur américain de sixième génération est toujours mystérieux, mais la seule chose dont les experts militaires sont sûrs c’est que le projet doit avoir plus de succès que le chasseur de cinquième génération F-35.
Le développement du chasseur de sixième génération vient de commencer, alors que son premier vol ne pourra avoir lieu que dans quelques décennies. Le Pentagone n’a même pas encore décidé s’il fallait construire des appareils spécifiques pour la marine et pour l’armée de l’air.
Entre-temps, l’armée américaine discute activement comment ne pas reproduire le fiasco du F-35 et comment éviter de mettre en œuvre un autre projet au mépris des objectifs et des exigences fixées et en dépassant le budget.
Le directeur du programme du F-35, le général Christopher Bogdan, conseille de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans le projet d’un nouvel avion.
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Le premier vol du F-35 a eu lieu en 2006, mais sa mise au point définitive n’a pas encore été achevée. Pas un seul chasseur déjà construit n’est capable de participer à des combats réels. Parmi ses principaux défauts, on note un propulseur peu fiable, l’impossibilité de décoller depuis des pistes courtes ou moyennes, le coût énorme d’une heure de vol (près de 50 000 dollars) et son retard technologique par rapport aux autres modèles étrangers dernier cri, notamment les avions russes.
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